Dans les sous-sols de Séoul, une scène culturelle alternative émerge, portée par des collectifs queer et féministes. Musique, performance, activisme : ces espaces hybrides deviennent des refuges et des laboratoires d’idées dans une société encore très conservatrice.

La nuit à Séoul ne se résume pas aux néons et aux karaokés. Dans des lieux discrets, souvent cachés derrière des façades anonymes, des artistes et militants créent des espaces de liberté. Le club “Coven” est l’un des plus emblématiques : on y croise des drag queens, des DJs expérimentaux, des poètes engagés. Ici, on danse, mais on débat aussi. Les soirées sont ponctuées de lectures, de projections, de discussions sur les droits LGBTQ+, le féminisme ou la santé mentale. Ces initiatives, encore marginales, gagnent en visibilité et en influence. Elles montrent que la culture peut être un acte de résistance — et que la fête peut être politique