À l’heure où les débats sur la fin de vie s’intensifient, la figure de Jeanne Garnier refait surface
comme une source d’inspiration puissante. Fondatrice des soins palliatifs en France au XIXe siècle,
elle incarne un leadership fondé sur la tendresse, la foi et le service aux plus vulnérables. En 2025,
son œuvre est redécouverte, célébrée, et plus actuelle que jamais.
Jeanne Garnier n’était ni médecin ni religieuse. Elle était veuve, brisée par la perte de ses enfants,
mais animée d’une foi inébranlable et d’un sens aigu du devoir envers les plus vulnérables. En 1842,
elle fonde à Lyon un foyer pour femmes en fin de vie, refusées par les hôpitaux. Ce geste, radical
pour l’époque, marque la naissance des soins palliatifs en France.
« Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait. »
Son approche repose sur trois piliers : la présence, la tendresse et la spiritualité. Elle ne cherche pas à
guérir, mais à soulager, à écouter, à accompagner. En 2025, la Maison Médicale Jeanne Garnier à
Paris est devenue la plus grande unité de soins palliatifs d’Europe.
Elle lance une équipe territorialemobile, renforce la formation des soignants et développe la recherche sur l’accompagnement de finde vie. « Mourir dans la paix, c’est aussi vivre jusqu’au bout dans la dignité. »
Dans un monde médical souvent dominé par la technique, Jeanne Garnier nous rappelle que le soin
est d’abord un acte d’amour.