CEO d’OpenAI, Sam Altman s’est imposé comme l’un des architectes du XXIᵉ siècle
numérique. Entre innovations spectaculaires et appels à la régulation, il incarne à la fois
l’espoir et les inquiétudes d’une humanité bouleversée par l’IA.

Né en 1985 à Chicago, Sam Altman s’est très tôt intéressé à l’informatique. Après avoir
cofondé Loopt, une application de géolocalisation, il a dirigé l’accélérateur Y Combinator,
incubateur des plus grands succès de la Silicon Valley.

Mais c’est à la tête d’OpenAI qu’il s’est révélé au grand public. ChatGPT et DALL-E ont
transformé l’éducation, la communication et la créativité dans le monde entier. Certains y
voient une révolution comparable à l’invention de l’imprimerie.

Conscient des risques, Altman a pris une position rare dans la tech : « L’IA doit être régulée
comme l’énergie nucléaire », a-t-il déclaré devant le Sénat américain. Ses prises de position
lui valent autant de critiques que de louanges.

Pour l’Afrique, ces technologies représentent une chance : alphabétisation numérique, accès à
l’éducation, développement de solutions locales. Mais elles posent aussi la question de la
souveraineté numérique. Altman incarne cette dualité : un visionnaire qui accélère l’histoire,
mais aussi un entrepreneur qui appelle à freiner là où cela devient dangereux.