L’Afrique francophone à l’heure de l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle n’est plus une technologie importée — elle devient un langage africain. À Dakar, Abidjan ou Yaoundé, des chercheurs comme Mouhamadou Lamine Diallo ou Yannick Kambou développent des modèles d’IA adaptés aux langues locales, aux réalités agricoles, aux systèmes de santé fragiles.

Le programme AI4D Africa, soutenu par l’AUDA-NEPAD et l’IDRC, vise à créer un écosystème de recherche et d’innovation sur le continent. Comme le dit Nanjira Sambuli, experte en politique numérique :


“L’Afrique ne doit pas seulement consommer l’IA — elle doit la définir.”


Mais cette montée en puissance soulève des défis : biais algorithmiques, dépendance aux infrastructures étrangères, souveraineté des données. L’Afrique francophone a l’opportunité unique de réinventer l’IA à partir de ses propres valeurs — une IA inclusive, plurilingue, éthique et résiliente.

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